Coup de coeur : Le célibataire
Romance littéraire : un célibataire, bourgeois et anglais…
L’auteure, Stella Gibbons, nous livre une véritable comédie sur la bourgeoisie anglaise en pleine guerre… vous imaginez ? Il fallait éprouver l’audace d’une plume bien britannique pour relever un tel défi ! Et le pari semble gagné puisque le livre Le Célibataire rencontre un grand succès.
Nous sommes à quelques kilomètres de Londres, dans une grande demeure tenue par Connie Fielding, célibataire endurcie. Elle vit avec son frère Kenneth. D’ailleurs, cette charmante dame compte surtout sur le fait qu’il ne se marie jamais ! Malheureusement l’histoire sonne le glas, et la guerre s’installe dans le quotidien. Le Blitz oblige Connie à accueillir des Londoniens en sa demeure majestueuse. En plus, de la vieille cousine Frankie, il y aura la ravissante Betty, son ex-mari Richard et leur fils, sans oublier une réfugiée baïramienne travailleuse et pimpante, Vartouhi. Ajoutée à toutes ces personnes, il y a Alicia, la fille d’un ami de Kenneth. Puis arrive ensuite le père Fielding.
Tout ce petit monde va joyeusement cohabiter non sans difficulté ni sans humour. Un savoureux et redoutable chassé-croisé amoureux alterne au fil des pages, entre réflexions grinçantes et descriptions brillantes. Tout cela met en valeur la bourgeoisie dans une Angleterre en guerre…
Le célibataire – Stella Gibbons
Notre avis sur le livre Le Célibataire
Les histoires d’amour, on adore, mais si en plus elles se passent dans un environnement particulier, c’est encore mieux. L’Angleterre en période de guerre est source de bien des histoires, surtout si celles-ci riment avec amour et intrigues.
La plume est légère et l’écriture très fluide… pour un roman publié pour la première fois en 1944 ! C’est un véritable plaisir de se plonger dans cette histoire magique et magnifique. Stella Gibbons nous offre un petit bijou dans un écrin rouge passion. La bourgeoisie so British est attachante, touchante et parfaitement formulée.
En traversant des dialogues incisifs, ponctuées de belles formules et teintées d’ironie, on se rend compte que les personnages sont profonds et travaillés.
Ce livre est à lire avec une grande tasse de thé… anglais, pour l’occasion !
